Skip to main content

Au cœur de la semaine européenne du sport (EWoS), la Fédération Européenne de Sport Entreprise (EFCS) organisait le 27 septembre dernier un évènement unique en son genre. EMoCS, les rencontres européennes du sport entreprise, se voulaient un concept mixant temps de réflexions (conférence), de pratique et de démonstration (showroom), au coeur de Paris La Défense.

 

Plus de 250 inscrits, près de 150 participants, un évènement qui en appellera certainement d’autres à l’avenir.

Entourée d’intervenants chevronnés issus des monde du sport, de l’entreprise et de la sphère politique et venus de France, du Royaume-Uni, de Belgique, d’Allemagne et d’Autriche, j’ai eu le plaisir d’animer les tables rondes « Le sport au service de la diversité professionnelle » et « Le sport 2.0 : un outil au service du management » . Je reviens sur cette expérience dans un article dédié, « Etre introvertie et modérer une table ronde : trucs et astuces » à lire ici.

Des temps d’échanges aboutissant à de réelles recommendations.

EMoCS a contribué à souligner les bénéfices liés à l’activité physique dans le monde de l’entreprise et a permis de proposer aux décideurs privés et publics des recommandations ainsi qu’une boîte à outils pour le développement du sport en entreprise.

Je retiendrais surtout de cette journée de réflexion les points suivants :

  • Des débats engagés et inspirants.

Les échanges entre intervenants et avec la salle ont souligné la nécessité de travailler ensemble à une meilleure définition du sport entreprise. Dans l’objectif non pas de le cloisonner à un carcan conceptuel mais au contraire pour lui permettre de s’adapter au mieux aux attentes et réalités diverses.

S’il a cette capacité à être un véritable moteur de diversité et d’inclusion au sein des entreprises, cela ne peut se faire que dans les conditions d’une pratique pensée et adaptée. Tous l’ont d’ailleurs souligné ! Le sport entreprise est un outil utile que s’il s’inscrit dans une politique volontariste et plus globale de gestion des ressources humaines. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il deviendra un levier majeur de management.

Avec l’introduction de la dimension 2.0, c’est un autre univers qui s’ouvre. Un atout supplémentaire pour connecter les équipes entre elles et faciliter les échanges et la collaboration. L’enjeu étant en somme de s’assurer que le sport entreprise vive avec son temps et tourne définitivement la page du sport corporatiste.

EMoCS session plénière sur le sport entreprise - Vue de la salle
  • L’élément tangible de la conférence EMoCS : l’appel de Paris pour un label des lieux de travail actifs.

Appel dont les signataires s’engagent à :

  1. Mettre en place un groupe de travail avec l’ensemble des acteurs concernés pour commencer à travailler à la création d’un label européen unique pour les lieux de travail actifs ;
  2. Présenter une proposition de label, des critères et des spécifications avant le 31 décembre 2019 et
  3. Appeler à l’action l’ensemble des parties prenantes clairement engagées en matière de responsabilité sociale des entreprises et de développement durable ET prêtes à promouvoir un changement chez les individus, les organisations et la société.

Ma conclusion de la conférence #EMoCS, sept 2018 par @CompanysportEU : Pour faire bouger, il faudra penser le sport autant que l’inventer et le pratiquer !

A l’avenir et pour faire vivre le concept EMoCS, ne pourrait-on l’imaginer au sein d’un groupe ou d’une entreprise ? Voir peut-être aussi le décliner en région afin de toucher un maximum d’organisations ?

Clairement, l’avenir de la pratique sportive et des activités physiques est dans des expériences novatrices, des propositions qui sortent des traditions. Aussi, le sport entreprise est une réponse à développer plus encore. Et comme l’ont démontré les échanges, l’enjeu sera d’être innovant tant dans les offres que dans leur présentation. Le langage utilisé sera clé ! Ce que les entreprises ont intérêt à rechercher par le biais du « sport entreprise » c’est son côté fédérateur et ludique (voir l’article de fond développé à ce sujet « Sport, jeu et travail ») mais pour attirer il faudra franchir les barrières traditionnelles. Repenser les concepts et l’offre mais aussi leur packaging. La  « Course de la Diversité »  est un excellent exemple de ce que le sport entreprise peut apporter mais le public cible peut-être rebuté par l’idée même de sport et de course… en somme pour faire bouger, il faudra  penser le sport autant que l’inventer et le pratiquer !

Votre avis compte !  Partagez en commentaire une astuce pour être plus actif en entreprise.

Leave a Reply