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Sport et santé publique - sur ordonnance

Sur la base de réflexions menées de longue date et compte tenu de l’enjeu majeur que représentent les questions de sport et santé publique, Sport et Citoyenneté propose plusieurs recommandations à l’attention des pouvoirs publics européens.​

 

Le 22 mars 2012 à Copenhague, en parallèle de la Conférence Sportvision2012, Sport et Citoyenneté a organisé un atelier de travail afin d’explorer les modalités de promotion du sport comme outil innovant au service du bien-être et de la lutte contre les maladies non transmissibles. Cet atelier a rassemblé les membres de notre réseau « Sport et Santé » créé et animé par Carole Ponchon et mis en place dans le cadre du programme de travail du think tank soutenu par la Commission européenne.


A l’heure des « nouvelles » maladies caractéristiques d’une société de plus en plus marquée par la sédentarité (obésité, maladies cardio-vasculaires) et face au défi du vieillissement inéluctable de la population européenne, il apparait nécessaire de promouvoir encore et toujours l’égalité des chances et les bienfaits du sport pour tous.


Rappelons que l’inactivité physique est l’un des principaux facteurs de risque pour la santé. Elle serait la cause d’un million de décès (environ 10% du total) par an dans la région européenne de l’OMS [1]. Selon les données disponibles, entre 40 et 60% de la population de l’UE mènerait une vie sédentaire [2]. Or, utilisée en prévention notamment, l’activité physique dispose d’un large éventail d’effets bénéfiques sur le bien-être tant physique que mental : réduction d’environ 25% du risque de nombreux troubles liés à l’inactivité (comme les maladies cardiaques, le diabète de type 2, certaines formes de cancer) et diminution du stress, de l’anxiété et la solitude [3].

C’est dans un souci de protection et de développement de ce potentiel que doit s’inscrire le rôle de l’UE en développant une politique de santé publique dans laquelle le sport soit pleinement intégré.​

A l’heure des « nouvelles » maladies caractéristiques d’une société de plus en plus marquée par la sédentarité, il apparait nécessaire de promouvoir l’égalité des chances et les bienfaits du sport pour tous.…

Outre la problématique essentielle de l’inscription du sport/santé dans un processus légal, trois axes distincts sur lesquels l’UE pourrait apporter une plus-value se dégagent : la coopération multisectorielle, la mise en place d’incitations à la pratique et la réponse à des besoins spécifiques.​

Sport et Citoyenneté a publié un « position paper »[4] faisant état de propositions et recommandations afin de répondre à ces problématiques.

​Si nous nous félicitons que les questions liées à la santé et au sport soient à l’agenda des institutions et des États membres depuis déjà plusieurs années et que nous partageons l’idée qu’il n’appartient pas seulement aux pouvoirs publics de s’emparer de ces questions (société civile et mouvement sportif doivent se montrer innovants pour développer une offre en adéquation avec les nouveaux besoins et demandes des citoyens), notre think tank appelle toutefois à une action symboliquement forte et contraignante de la part de l’UE et de ses Etats membres en matière de sport/santé. Le sport au service de la santé représente en effet selon nous un aspect central des problématiques actuelles de santé publique.

Votre avis nous intéresse ! Vous connaissez un dispositif sport/santé ? Parlez nous en en commentaire.

Article paru dans la revue Sport et Citoyenneté de mars 2012​

 

[1] Source :  OMS pour l’Europe

[2] Source: Recommandations de l’UE pour l'activité physique, 2008

[3] Source:  OMS pour l’Europe

[4] Source: Position de Sport et Citoyenneté relative au sport et à la santé, juin 2012.

 

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