Les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020 – JOJ se sont fermés il y a un mois maintenant.
C’était peut-être le temps qu’il me fallait pour digérer cette expérience.
Non je n’ai plus l’âge d’y participer en tant qu’athlète (et soyons honnête ce depuis bien longtemps)… Et pour quiconque me connait il est évident que les sports d’hiver ne sont pas ceux où j’aurai excellé ! 🙂
Je n’ai pas eu non plus de rôle particulier ou animer de workshop durant ces Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020. Même si l’idée m’aurai plu. Et que je me rendrai disponible pour les prochains si l’opportunité se présente.
J’ai eu en revanche le privilège de le vivre de l’intérieur sur deux weekends en janvier.
La raison première qui nous a poussé à prendre la voiture depuis Lyon vers Lausanne ce fut comme souvent pour moi, l’HUMAIN.
Notre amie sud-coréenne Minjei était présente en tant que cheffe de délégation adjointe. Et évidemment il est plus simple de la voir en Suisse que chez elle… Même si ce sera un projet pour dans quelques années.
Que retenir de ces JOJ ?
A 4 ans des Jeux de Paris, ces JOJ étaient l’occasion de découvrir l’esprit olympique en action.
Pardonnez-moi l’expression mais… Quelle claque !
Alors oui, je n’ai pas d’élément de comparaison puisque je n’avais jamais encore participé à des Jeux. Devrais-je dire des « vrais Jeux » comme le fils de mon compagnon me l’a demandé ? J’en souris encore. Car sa question en dit beaucoup sur l’impact de la médiatisation (ou de son absence) dans la perception collective que nous ne faisons d’un grand évènement.
Je vous rassure, ses yeux ont brillé quand il a pu faire l’expérience de ces Jeux.
Car oui les JOJ sont une véritable expérience ! Je devrais même écrire une Expérience !
Leur gratuité les rend accessible à tous et toutes et c’est un bonheur. La performance est incroyable mais le plus impressionnant (et porteur selon moi) est l’accessibilité et la qualité des activités de sensibilisation. Parce qu’ils permettent d’être acteur et actrice et non uniquement spectateur/spectatrice. Voilà ce qui fait la force de l’expérience des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020 à Lausanne.
Et puis la proximité avec les athlètes, leur disponibilité est tout simplement bluffante.
Et que dire de leurs histoires ?!? Je pense notamment à Abigail Vieira, dont on se souviendra à jamais comme la première athlète en ski alpin a représenté Trinidad et Tobago sur un évènement Olympique. Ato Boldon avait placé cette île sur la carte. Abigail a selon moi fait plus fort : être source d’inspiration pour beaucoup de jeunes filles et jeunes garçons autour du monde par sa détermination à gravir ET dévaler les montagnes !
Je n’omets pas non plus les aspects innovants de ces Jeux.
Certains ont résonné fort avec ma vision d’un sport qui rassemble et casse les barrières. En premier lieu, les équipes de hockey mixant les nationalités pour revenir au source du jeu et du partage, et de la Rencontre sportive. En second lieu, le concept du Vortex du village olympique… Pensé comme une spirale continue, le plafond de verre n’y a aucune prise puisque l’on passe d’un niveau à un autre de manière fluide… Entre les deux, je ne saurais faire de choix.
Et pour conclure, un mot qui veut tout dire…
Enfin, je ne le cacherais pas. De la majestuosité du lac, aux frissons de la flamme à l’entrée du Musée Olympique, des rues pavées et en pente menant à la cathédrale tout était matière à émerveillement. Ce qui m’amène à un questionnement finale… Et si finalement la magie des Jeux était à chercher du côté de ce mot : « ÉMERVEILLEMENT » … une capacité sur-développée chez les enfants et les jeunes et trop galvaudée à mon goût dans la société.
